Les deux extases sexuelles: essai sur la définition de l’orgasme

Le livre, paru en 2006, est actuellement épuisé.

La définition actuelle de l’orgasme se réfère au point culminant du plaisir sexuel. Ce qui est très subjectif, variable selon chaque sujet, donc une définition par trop fluctuante.
Or il est important d’avoir des mots appropriés pour parler de sexualité, notamment dans la transmission de la culture sexuelle entre générations.

Ce livre propose une réflexion à la fois innovante et d’actualité.
Innovante dans le sens où la sexologie et les médias défendent encore le concept du point culminant.
Et d’actualité dans la mesure où la théorie qui est formulée dans ce livre est déjà reconnue et employée par certains. A titre d’illustration, dans Wikipédia, la définition de l’orgasme, déposée par des internautes jusqu’en 2006, était celle que nous défendons. Depuis 2007, la sexologie orthodoxe a repris le dessus.
Aujourd’hui, nous assistons à un véritable et passionnant phénomène de société autour de la définition de l’orgasme, qui, comme nous le verrons plus loin, peut même modifier notre représentation de la place de l’homme.

L’hypothèse du livre

Au concept de point culminant, nous préférons une approche plus physiologique, en lien avec les manifestations physiques.
Pour l’homme, l’orgasme est essentiellement lié à l’éjaculation, c’est un moment court, avec des contractions rythmées au niveau du bassin mais aussi des spasmes sur l’ensemble du corps, parfois jusqu’au visage, accompagné d’une explosion du plaisir, le tout induisant une résolution de la tension sexuelle.
L’équivalent pour la femme est essentiellement l’orgasme clitoridien. Mais alors, comment parler et nommer l’immense plaisir vaginal, plaisir qui monte progressivement, qui ondule parfois, dure longtemps, qui ne génère pas de contractions vaginales réflexes ni de spasmes sur l’ensemble du corps ? Nous proposons de le nommer jouissance.

L’orgasme explose, résout la tension sexuelle dans un acmé de plaisir. Il est déclenché essentiellement par une stimulation du gland ou du clitoris (qui ont la même origine embryonnaire).
La jouissance est essentiellement vaginale, varie progressivement en intensité, avec souvent une forte implication émotionnelle. Il y a des pics de jouissances, avec un plaisir immense mais sans contractions réflexes sur le corps.
Une femme qui ne connaît que la jouissance peut se sentir mal à l’aise à la fin du rapport sexuel. Elle ne comprend pas pourquoi, après tant de plaisir, elle demeure insatisfaite. En fait, il lui manque la résolution de la tension sexuelle que procure l’orgasme clitoridien. Certaines en arrivent même à ne plus faire l’amour, alors qu’elles y trouvent du plaisir, pour éviter cette inexplicable sensation de rester sur sa faim, d’autant plus si l’homme s’endort, repu.

L’homme connaît généralement très tôt l’orgasme par la masturbation. Il risque d’être hypnotisé par son orgasme. Pour progresser dans sa vie sexuelle, il peut aller à la rencontre de sa propre jouissance. Ce qui demande un minimum de maîtrise, car pour l’homme, le gland demeure au centre du va-et-vient, contrairement à la femme dont le clitoris est juste à côté.

Et aujourd’hui ?

Dans mon courrier des lecteurs, plusieurs femmes témoignent du fait que ce livre les a délivrées de l’impossible obligation d’orgasme vaginal et qu’ainsi elles ont pu alors s’abandonner pleinement à leur la jouissance.
Jusqu’à présent, la culture sexuelle qui nous a traversés, assigne le sexe de l’homme comme le vecteur de plaisir de la femme. Or, dans les alcôves, l’orgasme est de plus en plus clitoridien. La fonction du sexe de l’homme en est donc altérée. Nommer la jouissance permet de réhabiliter la verge de l’homme, puisque la jouissance en dépend pour partie (nous avons déjà évoqué qu’une implication émotionnelle est souvent importante dans la jouissance).

Dans les années 1980, la notion de différents plaisirs chez la femme est apparue avec le regrettable concept de femme clitoridienne ou vaginale, concept diffusé par les médias. L’erreur était dans ou. La plénitude sexuelle met le plus souvent en synergie l’orgasme clitoridien et la jouissance vaginale.

Pourquoi le clitoris est-il encore si mal connu et reconnu ? Sur ce point, l’histoire de nos civilisations nous éclaire. Les deux derniers siècles ont été des plus puritains, d’abord avec la prohibition de la masturbation masculine vers 1750. Le clitoris était plutôt bien connu car il avait un rôle supposé dans la procréation. Vers 1850, on découvre l’ovule, le clitoris perd sa représentation reproductrice. Alors commence en Occident une véritable excision psychique qui s’étendit jusqu’en … 1968 ! Dans le livre, les différents aspects de l’histoire de notre sexualité sont abordés.

4ème de couverture (au dos du livre)

Aujourd’hui, trente-cinq ans après la révolution sexuelle, le sexe se vit plus librement et les tabous ont reculé, mais les mots pour en parler ne reflètent pas cette évolution.
La sexualité s’affiche partout sans pudeur : dans la publicité, les médias et le cinéma. L’image est aguicheuse, mais malheureusement peu bavarde. L’ignorance et les croyances erronées règnent encore en maîtres dans les alcôves.

L’auteur revisite les connaissances sur la sexualité et explore des avenues connues depuis longtemps mais occultées, par exemple les ressemblances entre l’orgasme féminin et masculin, la différence entre l’orgasme et la jouissance et comment ces extases sont ressenties chez la femme et chez l’homme.
Il dresse avec un grand respect de l’intimité, mais de façon très explicite, un portrait complet et actuel de la sexualité, vous invitant à faire le point sur votre situation et à poursuivre votre quête d’épanouissement en ayant enfin des mots pour dire votre expérience.

Grâce à ce livre, le plaisir n’est plus singulier mais pluriel.

Courriers et avis des lecteurs

Vos courriers les plus significatifs seront mis en ligne sur cette page,
avec votre accord.

Jacqueline

Je tiens à te remercier, à te dire bravo aussi, en tant que femme, lorsque j’ai eu terminé ton livre, je me suis sentie comprise et respectée.
Ton écriture reste simple, accessible, dégagée mais pas froide. On perçoit l’homme qui écrit qui ose en parler mais sans brusquer, en douceur, en observateur mais non voyeur, c’est courageux. C’est bien que ce livre existe. En tant que lectrice, cet écrit m’a aussi éclairée sur ce qui se passe dans mon corps, dans celui de l’autre, une clarification, une compréhension plus nette, des limites, des frontières se dessinent, sans s’affronter, toujours dans le besoin de comprendre. l’autre et soi-même.
Par contre, je ne sais pas si c’est personnel ou si d’autres témoignages me rejoignent mais pour ma part, je trouve que l’orgasme est plus difficile à atteindre pour la femme quand elle est seule. La présence de l’homme, d’une autre main, d’un autre corps est presque nécessaire.

Caroline

C’est un joli petit livre, avec sur la couverture deux appétissantes cerises.
Je ne suis pas une spécialiste du sexe. Du coup, la lecture a été très instructive.
J’aime l’idée défendue par l’auteur, selon laquelle on peut jouir sans parvenir à l’orgasme et inversement avoir un orgasme rapide sans jouissance avant ou après. j’aime l’idée que certaines ont besoin de jouir avant d’accueillir l’homme et que d’autres justement voient dans la petite mort un aboutissement.
J’aime aussi l’idée qu’un homme s’intéresse au plaisir de la femme et tente d’en faire le tour, au point d’en écrire un livre. Dans lequel il parle aussi des hommes, parce que sans ça ce ne serait pas très intéressant.
Non mais vraiment, on apprend plein de choses dans ce petit ouvrage. Par exemple que le clitoris a disparu des manuels d’anatomie vers 1900 et qu’il a fallu attendre 1998 et les travaux d’une urologue australienne pour retrouver la description anatomique complète de notre petit bouton qui en vrai n’est pas si petit puisqu’il se prolonge de 10 cm à l’intérieur de notre corps à nous.
A la fin du XIXème siècle, le mot clitoris avait également complètement disparu du vocabulaire, ce qui fait dire à l’auteur qu’on a finalement assisté à une excision psychique des femmes à ce moment-là. Avec une conséquence : la disparition de l’orgasme féminin. Faut pas s’étonner qu’on soit encore un peu compliquées à ce niveau là, moi je dis. On a pas mal de temps à rattraper, non ?
Bon, bref, voilà, Jean-Claude Piquard est l’auteur d’un livre d’utilité publique, qui retrace l’histoire de la jouissance, qui réhabilite notre droit à prendre du plaisir et pas forcément grâce au sacro-saint sabre laser de nos hommes des bois.
Ben oui, désolée, mais quand il s’agit de nous faire grimper aux rideaux, parfois, nos doux agneaux redeviennent des hommes de bois. Parfois pour notre plus grand plaisir, parfois… non.
Caroline sur son Blog : Pensées d’une Blonde

Volubilis

C’est assez étrange, en tant que lectrice, d’être citée par un auteur qu’on a lu et apprécié…
Découvrant votre site officiel, j’en profite pour vous exprimer mes remerciements. C’est drôle à dire, mais vous avez beaucoup compté dans ma vie sexuelle ! Comme certains le disent dans votre courrier des lecteurs, votre ouvrage est d’utilité publique !
Comme trop de femmes, ma vie sexuelle a été trop longtemps douloureuse. Le plaisir m’est resté trop longtemps inaccessible, limité à quelques sensations, certes pas désagréables pour certaines. Mais tellement loin de ce que l’on s’imagine quand on est jeune… La société nous parle d’un plaisir fou, des explosions rouges, jaunes, bleues de jouissance. Et moi, je ne connaissais que quelques chatouillis, des demi soupirs… et puis beaucoup d’ennui, les premières minutes passées. De la douleur parfois. Quand mon partenaire exprimait l’envie de faire l’amour, je me forçais trop souvent à y passer, la corvée conjugale… Quel dommage ! Lui, à n’en pas douter, prenait son pied, et moi, je restais à l’écart, simple objet, indispensable, mais pas dans le coup…
L’éducation des jeunes filles est de ce côté très lacunaire. Quoi, on ne m’avait rien dit ?? Cette société qui place le plaisir au plus haut des cieux, comment peut-elle en même temps condamner la masturbation. Et du coup, mettre la moitié de l’humanité en dehors du terrain de jeu ? Non, ce n’est pas un plaisir solitaire, c’est le début d’une belle entente.
Mais cela aura été un long chemin tout de même. L’orgasme qu’on voit dans les films sans les mains, il aura fallu du temps pour que je cesse d’en faire le Saint Graal ! A trop vouloir être normale, on oublie qu’on est juste un individu, unique et mystérieux ! C’est donc en lisant votre livre que j’ai admis que j’y étais arrivée, finalement. Que j’ai cessé de me voir comme un truc mal fait, incapable de jouir comme tout le monde semblait jouir… Cela a commencé par une petite déception, bien sûr : alors c’est vrai, je ne peux pas faire mieux ? Et puis cette constatation passée, le champ des possibles s’est ouvert. En acceptant son corps, on se prépare à des choses merveilleuses…
Alors, voilà, merci à vous, monsieur, vous m’avez permis de participer pleinement au grand jeu. Un brin d’éducation, et beaucoup de jeu à deux, devrait permettre à beaucoup de femmes de s’y retrouver, elles aussi, nous pour qui le plaisir n’est pas donné comme aux hommes… Vous nous permettez de faire la moitié du chemin : merci !
Volubilis parle du livre sur son blog

Béatrice

Votre ouvrage m’a autant intéressée qu’enthousiasmée ! J’y ai retrouvé d’éléments que ma pratique d’animatrice sur la vie affective et sexuelle m’a appris au fil du temps.
Mais surtout, j’y ai rencontré une approche de la sexualité qui est venue enrichir et moduler ma propre posture d’intervention.
Donc votre livre a été important pour moi et je vous en remercie.
J’ai apprécié la métaphore de la musique, particulièrement parlante pour légitimer la nécessité d’une langue partagée en matière de sexe et de plaisir. Sincères salutations

Avis des lecteurs relevés sur Amazon :

lecture exquise, d’ailleurs on lit plus bas dans le dictionnaire le mot “extase” : ça se rejoint . Je partage tout à fait l’avis de l’écrivain JC PIQUARD à savoir que l’homme ne donne pas d’orgasme clitoridien à la femme (parcequ’il ne s’en soucit pas et ne sait pas !).
Je me suis enrichie de cette lecture et je remercie beaucoup JC PIQUARD .
Je suis une fervente lectrice de sexologie parce que dans ce domaine, trops de gens sont dans l’ignorance complète . Merci encore.

Nadine Cadeau

exquis

Ce livre est une mine d’information, à remettre dans toutes les mains. Je recommande et c’est une lecture facile et rapide.

Isabelle hartweg

Je recommande ! Très éclairant et très bien écrit.

Ce livre est une mine d’information, à remettre dans toutes les mains. Je recommande et c’est une lecture facile et rapide.

Isabelle hartweg

Je recommande ! Très éclairant et très bien écrit.

Livre génial. Le plaisir expliqué de façon simple. De quoi transformer un homme normal en super amant pour sa compagne ou partenaire de jeu. Je suis marié depuis 20 ans et ce livre m’a confirmé ce que j’avais mis x années à comprendre et me l’a expliqué.

Mr. Bruno Mir

Exceptionnel et simple

Le livre, paru en 2006, est actuellement épuisé.

Vous pouvez néamoins le trouver en version numérique ou d’occasion sur Amazon